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8 Conseils pour choisir la bonne police d’assurance moto

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Les jours rallongent, le soleil se réchauffe, les nuages, bien que plus fréquents en Méditerranée, laissent peu à peu la place au soleil et au beau temps : le printemps est là et avec lui vient l’envie d’enfourcher une moto et de parcourir les routes.

À tel point que l’on estime qu’entre mars et mai, le nombre d’assurances moto souscrites augmente de 105 % par rapport au reste de l’année. On achète de plus en plus de motos, qu’elles soient de première ou d’occasion, et il faut donc les assurer avant de partir sur nos itinéraires Easy Rider autour de la péninsule, de peur de trébucher et de ne pas pouvoir se couvrir, pas même pour la remorquer dans un garage.

Par conséquent, la première chose à faire après avoir acheté une moto, et avant même de la mettre en marche, est de souscrire une police d’assurance adaptée à nos caractéristiques. Ce n’est pas une tâche facile, bien qu’elle ne soit pas non plus impossible ; de nombreuses variables interviennent, depuis l’usage que nous allons en faire jusqu’à savoir si nous allons emmener quelqu’un avec nous ou s’il va dormir sur le parking ou si ce sont nos enfants qui vont le prendre, etc. Voici les huit principales clés pour bien faire les choses lorsqu’il s’agit de souscrire une assurance pour votre moto.

1. Quelle moto acheter ?

S’il s’agit d’une machine neuve et en bon état, cela conditionnera la police d’assurance dès le départ. La raison en est que l’assurance de base, l’assurance responsabilité civile sans couverture, ne suffit pas. A moins que nous ne l’utilisions très peu et qu’elle dorme dans un garage juste pour elle, nous devrons opter pour une assurance tous risques avec franchise. Une alternative est une assurance responsabilité civile avec une couverture contre le vol et l’incendie. S’il s’agit également d’une marque coûteuse, nous pouvons ajouter l’assistance routière afin qu’elle puisse être remorquée jusqu’au garage le plus proche.

2. Savoir s’il s’agit d’un produit d’occasion

Dans ce cas, il peut être plus judicieux d’envisager une assurance au tiers avec une couverture d’assistance routière s’il s’agit d’un modèle assez récent ou de valeur. Si elle a déjà quelques milliers de kilomètres au compteur et qu’il ne s’agit pas d’un modèle de collection, une assurance au tiers sans autre couverture peut suffire, bien que de nombreuses assurances incluent l’assistance routière dans la base.

3. Connaître l’usage que vous allez en faire

Ce n’est pas la même chose d’acheter une moto pour la sortir le week-end, ou pour aller de chez soi à la ville, que de l’utiliser professionnellement pour des tâches logistiques ou des trajets continus. Dans le premier cas, on peut envisager de renoncer à certaines garanties, comme le vol ou même l’assistance routière, car il y a toujours un garage à proximité.

Dans le cas d’un usage professionnel, il serait logique d’opter pour une assurance tous risques avec une certaine franchise, ou une assurance au tiers mais avec une couverture contre le vol, l’assistance routière, les sinistres ou l’assistance au conducteur. Il n’y a pratiquement aucune compagnie qui offre une assurance moto pure.

4.  Lieu de stationnement de votre moto la nuit

Dans la rue, votre moto est exposée au vol ou au feu, par exemple, il faut donc tenir compte de ces couvertures. Dans un garage, il sera bien mieux conservé et le risque sera bien moindre.

5. Estimez le nombre de kilomètres que vous allez faire chaque année

Plus nous parcourons de kilomètres, plus nous risquons d’avoir un accident, que nous ayons de grandes aptitudes à la conduite ou que nous soyons extrêmement prudents ; tout dépend de nous. Si nous prévoyons de l’utiliser de manière très intensive, il vaut mieux envisager une couverture d’assistance routière, de sinistres, d’assistance au conducteur, etc. Si l’on prévoit d’utiliser la moto uniquement pour les promenades du dimanche, on peut réduire certaines des couvertures et ainsi réduire le coût de l’assurance.

6. Allez-vous transporter quelqu’un ?

Bien qu’il soit considéré comme un tiers, et donc couvert par l’assurance de base, certaines assurances imposent une franchise au passager. Dans ce cas, si nous avons un accident et qu’il leur arrive quelque chose, nous serons obligés de payer un montant supplémentaire pour le coût de leurs soins médicaux. En d’autres termes, l’assistance à la personne accompagnante est l’une des couvertures à prendre en compte.

7. D’autres personnes seraient susceptibles de l’utiliser ?

Un autre aspect à examiner de près dans les conditions d’assurance est de savoir si elles couvrent la possibilité pour plus d’une personne de conduire la moto couverte par l’assurance. Certaines compagnies l’autorisent, tandis que d’autres, au contraire, considèrent le conducteur supplémentaire comme une autre partie contractante en fonction de son âge, de son statut de vétéran, etc. et vous obligent à souscrire une assurance supplémentaire.

8. Avez-vous une expérience préalable ?

L’âge et l’expérience aux commandes d’une moto, c’est-à-dire la durée de notre permis, pèsent lourd dans de nombreuses compagnies lorsqu’il s’agit de calculer une prime. Si nous sommes matures et vétérans, nous paierons moins que les jeunes et les novices.

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