4 conseils pour conserver vos fruits plus longtemps en été

Avec l’arrivée des beaux jours, l’offre de fruits dans les magasins spécialisés ainsi que dans les supermarchés et grandes surfaces explose. Fraises, cerises, nèfles, abricots, pêches et leurs variétés, melons et pastèques sont les fruits les plus populaires de la saison, rejoignant ceux qui sont déjà présents toute l’année.

Mais en même temps, la chaleur nuit à leur conservation optimale, car à température ambiante, ils atteignent rapidement le stade de maturité climactérique et sont prêts à surmaturer. Il est donc bon de savoir comment traiter les fruits pour qu’ils durent plus longtemps au printemps et en été.

1. Bien les choisir

La première étape consiste à choisir le bon fruit à ramener à la maison, afin qu’il soit dans les meilleures conditions possibles dès le départ. Logiquement, il faut d’abord penser à sa consommation.

S’il doit être consommé immédiatement ou dans les jours qui suivent, le fruit doit être mûr et prêt à être mangé. Dans le cas des fruits à eau, comme les abricots, les pêches, etc., il doit être en pleine couleur, jaune orangé ou rouge feu dans le cas des nectarines. En outre, il doit avoir une odeur.

Dans le cas des pastèques, elles doivent battre comme un tambour lorsqu’on les frappe. Pour les melons, le poids doit être compact et la couleur doit tendre vers le jaune-vert, avec des stries bien marquées et le bourgeon opposé au pédoncule doit être turgescent, cédant un peu à la pression.

Pour les fraises et les cerises, la couleur doit être la couleur habituelle, l’odeur forte et ne pas présenter d’éléments meurtris ou gonflés. Pour l’ananas américain, on connaîtra sa maturité à l’odeur et en arrachant sans difficulté les feuilles de la couronne.

En revanche, si notre intention est de les laisser pour les consommer les jours suivants, voire la semaine suivante, il est sage de choisir des fruits encore un peu verts, et l’étape suivante sera de savoir où et comment les conserver.

2. Les transporter correctement

Une fois les fruits achetés, il est important de savoir comment les transporter. Comme le fruit est au milieu de son stade climactérique, les différents morceaux vont émettre de l’éthylène, une hormone végétale qui accélère le mûrissement des morceaux voisins.

Les bananes, les pommes, les melons, les pastèques, les poires ou les pêches sont parmi celles qui émettent le plus d’éthylène climactérique et, par conséquent, placées dans un sac en plastique ou en raphia, avec peu d’aération, elles promettent de gâcher les ananas, les framboises, les fraises, les cerises, etc. Si le transport se prolonge plus d’un quart d’heure.

La solution consiste à séparer les émetteurs -climactériques- du reste des fruits qui n’émettent pas mais mûrissent au contact de l’éthylène non-climactériques. Mais il est encore mieux de se procurer un sac à mailles du type de ceux qui ont toujours été utilisés pour transporter les fruits, précisément parce que sa ventilation disperse l’éthylène.

3. Stockage optimal

La troisième et dernière étape consiste à conserver nos fruits de la meilleure façon possible. C’est-à-dire là où il durera le plus longtemps et conservera le mieux ses propriétés. Le premier endroit auquel nous pensons est le réfrigérateur, mais cet endroit n’est pas adapté à tous les fruits ou dans toutes les conditions.

Par exemple, les melons et les pastèques ne doivent être mis au réfrigérateur qu’au moment de leur consommation. En effet, le froid peut arrêter la production de sucres et un melon qui n’est pas tout à fait mûr peut avoir un goût insipide s’il mûrit dans le réfrigérateur. Il en va de même pour la pastèque. Ils doivent être conservés à l’extérieur, au frais et à l’abri de la lumière.

Quant aux nèfles, aux pêches ou aux abricots, ils suivent la même règle, à moins qu’ils ne soient déjà mûrs : à l’extérieur, de préférence dans un endroit frais, sombre et ventilé, et lorsqu’ils mûrissent, si on le souhaite, on peut les mettre au réfrigérateur. Si l’on veut qu’elles durent, il vaut mieux les acheter un peu moins mûres que fraîches.

Les cerises et les fraises, en revanche, nécessitent un réfrigérateur, mais c’est surtout parce qu’il s’agit d’un type de fruits déjà vendus mûrs et prêts à être consommés, qui peuvent donc supporter des températures élevées.

Et enfin, dans un groupe à part, il y a ceux qui ne doivent jamais aller dans le réfrigérateur car ils se gâtent au froid. A ce groupe appartiennent les bananes, l’ananas américain ou l’avocat ; pour eux, le passage par le froid peut signifier la ruine de leurs propriétés. Là encore, il est préférable d’acheter des produits verts et de les laisser mûrir à la maison, à l’abri de la lumière directe du soleil et des sources de chaleur.

4. Au moment de la consommation

Les fruits ne doivent être manipulés par temps chaud que juste avant leur consommation, avec une limite de temps de 30 minutes, pas plus. En revanche, par précaution, les fruits doivent être lavés, qu’ils soient consommés avec ou sans peau.

Cependant, dans le second cas, il faut le laver avant de le peler, afin d’éviter une contamination croisée de la peau à la chair lors du pelage. De même, lavez-vous les mains avant d’éplucher les fruits, surtout si vous allez préparer des salades de fruits.

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