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L’examen du permis de conduire devient de plus en plus difficile…

Depuis le mois de mai 2016, beaucoup de choses ont évolué dans les centres de passage du permis de conduire. Premièrement, de règles d’organisation des épreuves ont été mises en place. Deuxièmement, une série de nouvelles questions constituent la base de données des évaluations, et incluent désormais la vidéo. Certains disent que l’examen théorique est plus dur, d’autres au contraire le trouvent plus facile. Il est certain que cette formule, plus centrée sur la réflexion et l’analyse de l’environnement de conduite, a fait couler beaucoup d’encre. Mais alors, cela veut-il dire que désormais, le permis de conduire est devenu impossible à avoir ? Non, ce n’est pas vraiment le cas, en revanche, il est quand même plus difficile qu’avant. Vous allez donc devoir redoubler d’efforts pour obtenir le précieux sésame.

De nouveaux centres de passage du code

La réforme du Code de la route est venue modifier la loi sur les centres d’examen. D’abord, les autos-écoles ne pourront plus réclamer aux candidats de frais de présentation au permis. Tout au plus, des frais d’accompagnement sur site peuvent être demandés. On note ici l’entrée d’acteurs privés habilités à faire passer l’épreuve pour accélérer les procédures, notamment dans les grandes agglomérations. Les candidats devront s’acquitter d’une redevance lors de leur inscription. Un arrêté du 1er juin 2016 est venu fixer le montant de cette redevance à trente euros. Certains sites proposent des entraînements de préparation au code pour ne pas le rater.

La prise en compte de l’environnement

L’utilisation des voitures est une des principales sources de pollution de l’air. Il est donc tout naturel que les questions de l’évaluation prennent en compte ce phénomène, au même titre que les critères de notation de la partie pratique de l’examen. L’écoconduite est à présent un critère de réussite à l’épreuve. Le respect de l’environnement, de l’économie d’énergie, de la maintenance antipollution des véhicules, et du partage solidaire des trajets en automobile sont désormais inculqués aux jeunes candidats.

De la prévention routière

La politique de l’État en matière de prévention des comportements à risque a entraîné un travail de sensibilisation dès les centres d’apprentissage. Aussi de nombreuses questions relatives à la sécurité ont été incluses dans les épreuves. Premièrement, le thème concernant la conduite sous l’effet d’alcool s’étend à la problématique des stupéfiants. Il n’est plus seulement demandé d’indiquer les sanctions encourues, mais d’amener les candidats à réfléchir sur l’environnement de la route en général. Il y a autant de questions relatives aux conséquences juridiques d’une infraction que concernant son impact sur le conducteur et son entourage. Le thème inclut également la mise en sécurité du véhicule et des passagers en cas de panne ou d’accident et insiste sur l’obligation d’avoir à portée de main du matériel de signalisation.

Un peu plus de mécanique

Désormais, il est nécessaire d’assimiler quelques connaissances basiques de mécanique pour obtenir à la fois l’épreuve théorique du code et l’examen pratique de la conduite. Les éléments du moteur doivent être identifiés, car ils permettront au futur automobiliste de vérifier et éventuellement de changer certains liquides (huile, lave-glace…). L’augmentation du nombre de voitures automatiques est désormais prise en compte en incluant des questions relatives à l’utilisation de ce type de véhicule. Il est également nécessaire de restituer certaines connaissances en matière de remplacement d’un pneu en cas de crevaison ou d’une ampoule de phare défectueuse.

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