Microsoft suit les pas de Google et permet le « droit à l’oubli » dans Bing

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Bing, le moteur de recherche propriété de Microsoft, permet depuis le mercredi 16 juillet 2014 à tous ceux qui le souhaitent et qui sont résidents de l’Union Européenne à recourir au « droit à l’oubli » exigé par la Justice européenne et que Google vient aussi d’appliquer depuis la fin de mai 2014.

Pour cela, Bing a créé un formulaire très semblable à celui de Google dans lequel les utilisateurs doivent s’identifier et spécifier quelles pages ou quels contenus concernant leur personne ils désirent qu’ils soient bloqués.

Selon le propre formulaire, Bing accepte des demandes pour que certains résultats du moteur de recherche d’informations qu’elles soient « fausses ou peu précises, incomplètes ou inadéquates, déphasées ou excessives » ne soient pas montrés. Les demandeurs doivent notamment y prouver leur identité en envoyant des copies de documents officiels, préciser s’ils sont une personnalité publique et expliquer les raisons de leur demande.

Le tribunal de Justice de l’Union Européenne (TJUE) sis à Luxembourg a reconnu en mai « le droit à l’oubli » des utilisateurs d’internet dans un jugement motivé par le cas d’un espagnol dans lequel il avait été établi que Google et les autres moteurs de recherche devaient retirer les liens concernant des informations qui préjudicieraient à la personnalité des utilisateurs d’internet et qui ne seraient pas pertinentes.

En réponse, Google a créé un outil pour faciliter ces démarches sur internet et qui rappelle l’outil qu’il proposait déjà aux Etats-Unis pour demander l’effacement de liens en relation avec la propriété intellectuelle et en respect avec la législation de ce pays.

Google a informé au début de juillet qu’entre le 29 mai 2014, jour où ont été ouvertes les demandes concernant ce « droit à l’oubli » et le 30 juin 2014, il avait déjà reçu plus de 70.000 requêtes d’utilisateurs européens dont 6000 en France.