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Marché immobilier: à quoi devons-nous nous attendre en 2022?

Le marché immobilier est considéré comme un bon reflet des performances de l’économie en raison du poids important du secteur dans l’activité économique. En ce sens, il est important de noter que le déclin de l’investissement en logement est parfois le prélude au déclenchement d’une récession.

Globalement, 2021 a été une bonne année pour le marché du logement. Elle a consolidé sa tendance à la croissance, en cohérence avec la reprise de l’activité économique après le fort impact de la crise sanitaire en 2020.

La vaccination, les crédits immobiliers historiquement bas et les économies générées pendant les mois d’activité économique morose en raison du coronavirus ont relancé une demande qui était en « standby » depuis 2020 en raison des confinements et de la crise.

Malgré certaines incertitudes du marché immobilier, n’hésitez pas à investir dans un logement comme une maison à vendre à Mirabel au Québec car c’est un achat à long terme que vous ne regretterez pas. De plus, il est encore temps de bénéficier des taux de crédits bas.

Inflation et pandémie

L’inflation, qui a atteint un pic en 2021 en raison de la hausse des prix de l’électricité, des carburants et des matières premières, devra être surveillée. Cette hausse affecte le marché immobilier de deux manières :

– La hausse du prix des matériaux de construction augmente le coût de production, qui à son tour augmente le prix des logements neufs pour l’acheteur final. La forte reprise de l’inflation pourrait entraîner des hausses de taux d’intérêt par les banques centrales pour la contenir, ce qui affecterait également l’économie et le marché immobilier.

– L’évolution de la pandémie doit également être prise en compte, car la variante omicron a eu un certain impact sur l’activité économique comme  par exemple, dans le secteur du tourisme.

Faible offre et crédits immobiliers bon marché

Tous ces facteurs conduisent à une certaine imprévisibilité pour le secteur de l’immobilier en 2022. En tout état de cause, les analystes estiment que les prix des logements continueront à augmenter cette année. Compte tenu de cette augmentation des prix, on peut craindre que nous soyons confrontés à une nouvelle bulle immobilière comme celle qui a éclaté en 2008.

Le consensus parmi les analystes et les universitaires ne croit pas que la hausse des prix soit motivée par la spéculation et on évoque même la pénurie de l’offre dans certaines régions en raison de la rareté des nouvelles constructions de logements après la crise de 2008. Ce manque d’offre, ainsi que l’inflation et les crédits immobiliers bon marché, maintiennent les prix à la hausse.

Pendant ce temps, sur d’autres marchés

Une situation différente de celle observée en France semble se produire sur les marchés immobiliers d’autres pays. Aux États-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Suède, au Royaume-Uni, au Danemark et en Norvège, les prix des logements ont très fortement augmenté l’année dernière.

Cette augmentation a été rendue possible par les faibles taux d’intérêt et les mesures de stimulation monétaire prises par les banques centrales pour relancer les économies face à la crise du covid-19. La BCE a mis en garde contre « l’exubérance » de l’immobilier, des actifs financiers et des crypto-monnaies.

Actuellement, de graves problèmes se posent en Chine, où les difficultés économiques du géant immobilier se sont étendues à l’ensemble du secteur, entraînant une crise immobilière dont les conséquences ne sont pas encore connues. On craint également un effet de contagion à d’autres pays.

Le risque d’inflation

La menace d’une inflation continue se profile à l’horizon. Si elle est durable, elle peut entraîner des hausses des taux d’intérêt et le retrait des mesures de relance par les banques centrales, mettant en difficulté de nombreuses économies fortement endettées et affectant le marché immobilier.

Toutefois, si l’inflation est temporaire, la reprise économique et la consolidation du marché du logement devraient se poursuivre. Donc, si vous avez vraiment l’intention d’acquérir un bien immobilier, saisissez l’occasion du moment où les taux des crédits sont encore bas pour acheter une maison de ville à Duvernay si vous habitez au Québec.

L’avenir du secteur

La numérisation progresse de manière significative, surtout depuis la crise du covid-19. Et le processus va de la simple utilisation de portails numériques pour annoncer les propriétés ou la possibilité de visites virtuelles, à l’utilisation de l’intelligence artificielle et du big data ou au paiement avec des crypto-monnaies.

Des services associés sont également apparus, comme la « mise en scène », qui consiste à décorer un bien ou un local en vue de le louer ou de le vendre. Cette activité a vu le jour aux Etats-Unis il y a plusieurs décennies et s’implante progressivement en France également.

2022 sera une année intense en termes économiques et nous devrons garder un œil sur le déroulement des événements. Le secteur de l’immobilier est mieux préparé aujourd’hui que lors de la crise de 2008 (il est moins endetté, moins en souffrance et moins stocké) et devrait donc être l’un des moteurs de la reprise économique.