La production industrielle plus que n’importe quelle autre activité humaine a son lot de revers. L’utilisation des substances chimiques dans ce secteur est très intense et présente un éventail d’effets nocifs qui impactent à la fois la santé du personnel et l’environnement. Fort heureusement de nombreuses dispositions permettent d’avoir un droit de regard sur ces activités et des mesures sont prises afin que l’impact de celles-ci soit maintenu dans les limites raisonnables.
De nombreuses substances nocives
Les rejets industriels résultent de la fabrication d’un produit ou du process industriel ; qu’il s’agisse des poussières irritantes et allergisantes, des poussières minérales (silice, amiante, fer, zinc…), des fumées et des vapeurs, le contact permanent avec ces substances est cause d’une dégradation progressive de la santé qui peut déboucher sur un décès et les sujets les plus exposés sont forcément les ouvriers qui les manipulent au quotidien ; à titre d’illustration selon l’enquête SUMMER 2010 environ 444200 salariés ont déclaré être exposés aux poussières de bois dans le cadre de leur travail ; les poussières de bois sont émises lors d’opérations de transformation ou usinage du bois. Elles peuvent être inhalées et à l’origine de maladies de l’appareil respiratoire dont la plus grave est le cancer des fosses nasales et des sinus de la face. Il incombe dès lors au top management de ces entités de production de trouver des et moyens susceptibles de limiter à défaut de maitriser les effets de l’exposition de la main d’œuvre. Pour cela diverses alternatives existent.
Comment limiter les dégâts ?
Contre le risque d’inhalation, il est recommandé entre autres de travailler par voie humide et en vase clos ; de recourir aux procédures d’ouverture des sacs ou de déchargement des véhicules avant la dissémination ; d’utiliser un aspirateur industriel équipé d’un filtre de haute efficacité… Dans le cadre d’une protection collective les poussières qui ne peuvent pas être éliminées doivent être captées au plus près de leur source d’émission avec un dispositif d’aspiration approprié à la nature des polluants et conforme aux principes généraux de ventilation.
Contre le risque d’explosion on recommande un nettoyage régulier des structures et tuyauteries en évitant de créer des nuages, le recours à une climatisation ATEX afin de réguler efficacement la température ambiante, l’installation d’évents sur les canalisations, le mouillage et éventuellement l’éloignement des sources de chaleur ou des causes de création d’électricité statique ou d’étincelle.
La solution Capime
Le climatiseur ATEX de capime permet de refroidir les espaces confinés ou les armoires électriques se situant dans des zones soumises à des contraintes d’atmosphères explosives. En guise de rappel une atmosphère explosive est la conséquence d’un mélange de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs ou poussières. L’action du climatiseur ATEX consiste dans ce cas de figure d’empêcher la formation de cette atmosphère en jugulant tout réchauffement excessif. C’est un climatiseur monobloc de type zone 2 pour solvants ; il peut être installé en extérieur et permet d’atteindre des températures de faible niveau (T4 en zone ATEX). Il est possible de contacter un expert ou de bénéficier d’une expertise en se rendant sur le site www.capime.fr