Des découvertes en 2015 sur l’origine de l’univers…

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Temps de lecture :3 min de lecture
  • Post category:Science

Mesurer des traces d’ondes gravitationnelles du Big Bang pourraient être réalisées en 2015 grâce à une expérience espagnole du nom de « Quijote » se trouvant à l’observatoire de Ténériffe et dirigée par le directeur du projet et aussi de l’Institut d’Astrophysique des Canaries, Monsieur Rebolo.

Le projet « Quijote » recherche si, à l’origine de l’Univers, se sont produites des ondes gravitationnelles. Deux télescopes sont utilisés pour capter les micro-ondes du fond cosmique de radiation provoquées dans les premiers instants. Des astrophysiciens et techniciens de différents centres britanniques et espagnols collaborent à ce projet.

D’après le directeur de l’institut, une tension entre différents groupes de chercheurs essayant de comprendre ce qui est à l’origine de l’Univers, s’est accentuée depuis mars dernier de la part de l’équipe du télescope BICEP2 avec l’annonce de la détection d’ondes gravitationnelles provoquées lors du Big Bang.

Cette course au succès concerne la mesure d’un faible signal de fond dans la radiation cosmique, une lumière qui emplit le ciel tout entier, invisible pour l’œil humain mais décelable par des détecteurs de micro-ondes et émise peu de temps après le Big Bang.

La théorie prédit que cette grande explosion initiale a généré dans l’espace-temps des ondes qui auraient laissé dans la radiation de fond une trace caractéristique mais très difficile à mesurer.

Les scientifiques se réfèrent à cette signature comme un « mode B dans la polarisation de la radiation de fond ».

Le premier des télescopes de l’Institut a commencé à prendre des mesures tandis que le second a été installé en Juillet et verra sa première lumière en Décembre. Les premiers résultats sont attendus pour la fin 2015.

Le directeur de l’Institut a signalé que le projet « Quijote » se distingue du reste des expériences par le type de mesures réalisées.  L’avantage d’utiliser le télescope Bicep2 provient du fait qu’il est le seul capable de mesurer la poussière présente dans la voie lactée à une fréquence unique qui s’avère être la même que celle émise dans l’univers, et de plus, de façon intense.

Peu après l’annonce de la part de « Bicep2 » en mars dernier, différents chercheurs ont signalé que les résultats publiés étaient impossibles du fait de la grande différence existant entre l’émission de poussière de galaxie et le signal de polarisation dans la radiation du fond cosmique.

« Quijote » aura six fréquences actives et différentes de celles du télescope Bicep2, ce qui sera bénéfique pour l’expérimentation de l’influence de la poussière galactique.

Un des premiers objectifs du projet « Quijote » est d’interpréter de façon très précise ce signal de fond qui devra être soumis aux mesures.